Alors qu’aux Etats-Unis, nous venons de voter pour les élections présidentielles , nous ne sommes pas seuls. A travers le monde en Afrique de l’Ouest, les gens de la Côte d’Ivoire sont en train de choisir leur président. Cependant, les choses n’ont pas été pacifiques à l’approche du jour des élections. Il y avait des manifestations violentes qui ont causé beaucoup de morts suite à l’usage excessif de force venant des autorités. Qu’est-ce qui a causé une telle animosité? Principalement, la décision du président actuel de se présenter pour un troisième mandat.
Plus tôt cette année, le Président Alassane Ouattara avait annoncé que dans un esprit de respect de la démocratie, il ne se présenterait plus aux présidentielles cette année. Mais, quand le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, l’homme qui était le premier choix d’Ouattara pour le prochain candidat présidentiel de son parti, est mort soudainement en juillet, Ouattara a décidé qu’il se présenterait pour un troisième mandat, et il l’a annoncé au début d’août. Son annonce causait des manifestations dans tout le pays parce que ses opposants ne soutenaient pas sa décision de se reporter, c’est une violation de la constitution.
La constitution de la Côte d’Ivoire limite la durée de la présidence à deux mandats, mais Ouattara et ses sympathisants soutiennent que puisque la constitution a été révisée en 2016, le nombre des mandats d’Ouattara est remis à zéro, faisant que ses deux mandats précédents disparaissent.
Ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire est en conflit pendant un transfert de pouvoir. En 2002, une guerre civile a commencé après un coup d’état raté, et le pays a été divisé en deux; le nord était contrôlé par les rebelles et le sud était sous le contrôle du président Laurent Gbagbo. Plus tard, en 2010, l’élection était retardée, ce qui a mené à des mois de conflits violents comme le président de l’époque avait refusé de démissionner pacifiquement quand Ouattara avait gagné l’élection.
En ce moment, il y a 4 candidats éligibles dans l’élection. L’adversaire principal de Ouattara est Henri Bédié, qui était le président avant de 1993 à 1999. Le chef du parti de gauche est Pascal N’Guessan, l’ex-premier ministre quand Gbagbo était président. Le candidat final est Kouadio Bertin. Avant, il était un membre du parti de Bédié, mais depuis il a décidé de se présenter à la présidence en tant que candidat ‘indépendant.
Tout comme aux Etats-Unis, il y avait la tension entre les sympathisants des différents candidats, et beaucoup se demandent ce qui se passera après l’élection, peu important qui gagne. On ne peut qu’espérer que la violence cesse et qu’une démocratie tranquille est rétablie.